Le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), Pascal Tsaty- Mabiala a relevé, le 13 mars à Brazzaville, que le point de presse initié par ce dernier visait à dissiper le malentendu qui règne au sein de la classe politique de l’opposition suite à la séance de travail entre le ministre de l’intérieur, de la décentralisation et du développement local avec les groupements politiques et de la société civile tenu le 12 mars.
« Le ministère de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, nous a adressé une invitation en nous demandant de lui proposer cinq représentants des partis de l’opposition qui devront participer à la réunion d’information sur l’introduction de la biométrie dans le processus électoral au Congo. Sur 5 représentants membres conviés le choix n’était pas facile, j’ai dû procéder aux choix objectifs basés sur les critères de la représentativité de chaque parti au Parlement et/ou aux conseils locaux », a indiqué le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), Pascal Tsaty-Mabiala, chef de file de l’opposition, lors d’un point de presse.
« Ce choix ne signifie pas que je méprise les autres partis politiques de l’opposition. Les choix émanent de moi et non du ministère. Nous avons pris les partis les plus représentatifs au sein des instances dirigeantes étatiques notamment de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale, (UPADS), l’Union démocrate humaniste (UDH-Yuki), le Mouvement pour l’unité la solidarité et le travail (MUST), le Parti républicain pour la liberté et le comité d’action pour le renouveau (PRLCAR) », a-t-il précisé.
Pascal Tsaty-Mabiala a souligné que les autres groupements invités notamment la majorité, le centre et de la société civile sont venus chacun avec 5 de leurs représentants et ont fait montre de la discipline par rapport aux partis de l’opposition.
« Nous étions curieux de constater une vingtaine des partis de l’opposition au sein de la cour du ministère de l’intérieur, de la décentralisation et du développement local », a-t-il poursuivi.
Le chef de file de l’opposition a invité les leaders de cette plateforme a dissipé les controverses. Il a aussi rappelé que la séance de travail sur la question de la biométrie avec le ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local n’était qu’un commencement. D’autres réunions impliquant plusieurs partis de l’opposition se tiendront très prochainement.