Dans le cadre de l’amélioration de la circulation sur les principales artères de Brazzaville, la direction des services techniques municipaux a initié, depuis quelques jours, les travaux d’aménagement au niveau de l’arrêt de bus de la Fougère à Bifouti, dans le 1er arrondissement Makélékélé. Dans cette partie de voirie urbaine de la capitale, le bitume est remplacé par les pavés, une technique adoptée pour remédier à la détérioration récurrente de la chaussée par les eaux de ruissellement.
A l’arrêt de bus de la Fougère à Bifouti, dans le 1er arrondissement Makélékélé, les engins, ainsi que les agents de la mairie sont à l’œuvre pour poser des pavés en remplacement du bitume dégradé par les eaux de pluies. La réhabilitation de cette zone constitue un soulagement pour les habitants de ce quartier. « Nous apprécions les efforts entrepris par la Mairie de réhabiliter cet endroit souvent inondé et parfois source d’embouteillages qui ralenti le trafic routier. Nous sommes confiants que ces travaux vont résoudre ce problème », indique un habitant de Bifouti, Bernard Biaghomba.
Si certains sont satisfaits de ces travaux de réhabilitation dans ce quartier, d’autres par contre sont dubitatifs de l’exécution des travaux. « Le remplacement des pavés à la place du bitume, c’est une bonne chose, mais il faut au préalable penser aux causes et origines de la détérioration de cette voie. Pour cela, il faut commencer par élargir les caniveaux pour permettre aux eaux de pluies de circuler librement et ensuite poser les pavés », fait savoir Anicet Ngoulou, un autre habitant du quartier Bifouti.
La pose de 198 mètres carrés de pavé sur cette zone pénalise également les populations qui, depuis une semaine, éprouvent d’énormes difficultés pour vaquer à leur occupation quotidienne, à cause de la route qui est barrée. Ils sont obligés de parcourir une longue distance du rond-point Bifouti jusqu’ au pont du Djoué pour avoir un moyen de transport en commun.
Les autorités municipales sont une fois de plus interpellées par la population pour étendre l’opération d’aménagement des principales voies de la ville capitale vers d’autres zones de plus en plus dégradées.