Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et de communications électroniques, Louis-Marc Sakala a demandé le 18 janvier à Brazzaville, aux opérateurs de téléphonie mobile de rétablir les anciens tarifs d’internet revus à la hausse depuis le mois de décembre 2023.
«Nous avons convoqué les opérateurs de téléphonie mobile pour mieux comprendre les facteurs d’augmentation des tarifs de l’internet. Nous avons ensemble fait la revue des offres mises en place pendant la crise de covid-19 et plancher sur les raisons de l’augmentation de ces offres, si elles sont valables ou pas, afin de ramener à l’ordre les uns et les autres», a fait savoir Louis-Marc Sakala, lors de son entretien avec les opérateurs de téléphonies mobile.
« Nous avons abordé le sujet du démantèlement des sites au niveau de différents départements, et les réalités sur le terrain, notamment des perturbations d’achats d’équipements, des transferts d’argents pour payer nos fournisseurs, l’encadrement des dons des entreprises de téléphonies par la loi de finances et bien d’autres facteurs qui conduisent à cette défaillance du service de communications électroniques et de la téléphonie mobile », a-t-il ajouté.
A cette occasion, les opérateurs de téléphonie mobile ont fait part au régulateur des difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien.
Le directeur général de la société de téléphonie mobile Airtel Congo, Djibril Tobe a fait savoir que cette hausse des tarifs était due à l’augmentation des charges, des guerres et du mauvais état des routes en particulier, celle de Matoumbi où atterrit le câble sous-marin 2 Africa. Un câble moderne de dernière génération est menacé par l’érosion ».
De son côté, le directeur de la société Congo télécom, Yves Castanou a affirmé que les causes de cette situation décriée par le régulateur et les consommateurs, est aussi occasionnée par les inondations, l’inflation de prix de carburant.