Les infrastructures portuaires de Brazzaville submergées par les eaux du fleuve 

Le directeur général du port autonome de Brazzaville et ports secondaires, Daniel Molongadzeyi a relevé, le 27 décembre à Brazzaville que, les différentes plateformes portuaires de la ville capitale étaient en proie aux inondations dues aux crues des eaux du fleuve. Cette triste réalité n’est pas sans incidence sur les infrastructures portuaires.

« C’est une augmentation des eaux exceptionnelle. Partout, les infrastructures portuaires sont sous l’eau. Cela nous pose de sérieux problèmes d’amarrage des unités fluviales. Mais, on s’adapte tant bien que mal pour que tout se passe dans la sécurité », a indiqué le directeur général du port autonome de Brazzaville et ports secondaires, Daniel Molongadzeyi, lors d’une visite des sites portuaires inondés.

Au cours de cette activité, plusieurs ports ont été visités notamment le Beach, la gare à passagers, le port public et celui de Yoro. Dans ces ports, force est de constater la montée des eaux jusqu’au quai, perturbant ainsi le fonctionnement des structures portuaires. Nonobstant cette crue des eaux, occasionnée par les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours, le trafic fluvial dans les ports n’est pas interrompu. Par ailleurs, une réorganisation a été faite afin de maintenir les activités portuaires, a fait savoir Daniel Molongadzeyi.

Ce dernier a, en outre, laissé entendre qu’au niveau du Beach, par exemple, des passerelles de fortune sont construites en vue de permettre la circulation aussi bien des passagers que des marchandises. Les services de contrôle au Beach ont été déplacés au gré des mouvements des eaux. Les autorités portuaires sont contraintes de s’adapter à cette situation piteuse afin de favoriser le trafic dans la sécurité.

Au regard de cette augmentation des eaux fluviales, désormais les passagers tels que les membres du gouvernement et les ambassadeurs traversent au niveau de la gare à passagers. Quant aux autres passagers, ils passeront au Beach, a conclu Daniel Molongadzeyi.

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